Forum de voyage

Déjà plus d'un mois que nous sommes rentrés de Crète.
En attendant un carnet de voyage à venir, voici quelques-uns de nos coups de coeur.
Cette île nous a enchanté, nous ne nous attendions pas à découvrir un tel patrimoine et une nature aussi belle et sauvage.
Berceau de la civilisation minoenne, elle conserve d'importants vestiges. Tour à tour elle fut colonisée par les Grecs, les Doriens, les Romains, les Byzantins, les Arabes, les Vénitiens et les Turcs, d'où la richesse culturelle du pays.
La nature n'est pas en reste, gorges, grottes, montagnes, côtes découpées et plages de sable, tout est réuni pour revenir avec de beaux souvenirs en tête.
Et que dire du régime crétois! Souvent, le midi nous mangions légèrement après avoir acheté quelques tomates, des fruits et un peu de fromage  car les petits déjeuners sont copieux: sucré, salé, fromage blanc de brebis, miel, confiture, etc... Cependant, il nous est aussi arrivé de nous arrêter le midi dans des petites tavernes simples mais fort sympathiques. Le soir nous nous sommes régalés de plats typiquement crétois, heureusement qu'on a beaucoup marché!

Pas vraiment un coup de coeur Knossos, des quatre grands sites minoens visités, c'est celui qui nous a le moins emballé. Ceci est dû au fait qu'il a été reconstitué, avec plus ou moins de goût et d'authenticité, par l'archéologue britannique, Arthur Evans qui le redécouvrit et l'acheta en 1900.
Toutefois, on peut se faire une idée de cette impressionnante cité (le plus grand site minoen).


Vue sur l'entrée Nord, au 1er plan le portique solennel, sur la gauche, le bassin lustral.


Fresque dite "Prince aux fleurs de lys", reconstituée par Émile Gillieron fils et aujourdh'ui contestée par les archéologues(voir les 2 photos).

Les plus belles pièces (dont le fameux disque de Phaistos), se trouvent au Musée archéologique d'Héraklion qui est un passage obligé pour comprendre cette brillante civilisation.


‌Original de la fresque dite "Prince aux fleurs de lys".


Le disque de Phaistos.

Le site archéologique de Malia est le troisième de la Crète minoenne par son importance. Fouillé par l'Ecole Française d'Athènes, une exposition avec quelques commentaires en français permet de prendre connaissance des lieux, qui eux sont authentiques.


La salle hypostyle avec ses 6 piliers.

L’île de Spinalonga, une visite poignante. Le fort a été construit par les Vénitiens en 1579, puis occupé par les Turcs à compter de 1715 jusqu'au début du XXe siècle. De 1903 à 1957, les autorités sanitaires ont décidé d'y regrouper les personnes atteintes de la lèpre. C’est d’ailleurs eux qui ont rénové le fort, durant leur séjour dans la dernière léproserie d’Europe.


Vue sur l'île et la forteresse de Spinalonga


L'émouvant cimetière où étaient enterrés les malades.

Profiter du calme du monastère d'Arietou. Seules deux moniales maintiennent le site dans un état remarquable.


Il est très agréable de faire une pause dans ce lieu empreint de calme et de sérénité.

Un vrai coup de coeur pour l'église de Panagia Kera (XIIIe siècle)et ses fresques remarquables.


L'église à trois nefs.


A l'intérieur, des fresques restaurées du XIVe et XVe.siècles

Prendre le temps de visiter le site dorien de Lato (entre les VIIe et IIIe s.av. J.-C). Le nom viendrait de la déesse Léto (Lato en dorien), une des maîtresse de Zeus, mère d'Artémis et d'Apollon.


Accès à la cité par des voies en escaliers.


La chambre Est du prytanée (correpond à une mairie ou un hôtel de ville).

Après déjeuner, prendre la route qui mène au monastère de Faneromenis pour la vue imprenable sur la baie, puis continuer pour arriver à l'entrée des gorges de Ha, un coin sauvage et rentrer en passant devant l'église Agia Fotini à Pachy Ammos.


En entrée, une bonne salade crétoise pour 2 car elles sont copieuses.


Route pour monastère de Faneromenis.


Rencontre sur la route.


Entrée des gorges de Ha.

Visiter le Musée archéologique de Sitia pour ses belles pièces et surtout pouvoir contempler le fameux Kouros de Palékastro, une statuette datant de 1500av.J.-C., chef d'oeuvre de l'art minoen.


Le Kouros de Palékastro, en bois plaqué d'ivoire, ses cheveux étaient en serpentine, ses yeux en cristal de roche, ses sandales et son pagne en or.


Statuette de Cybele au bonnet phrygien de Praisos (début du Ve siècle av. J.-C.).

Le monastère de Toplou et ses solides murailles.


L'imposant clocher Renaissance se dresse sur le côté ouest au-dessus de la porte centrale.


Le patio intérieur entouré des cellules des moines.

La palmeraie de Vaï et la beauté de sa plage, hélas trop fréquentées par les touristes.


La palmeraie.


La plage est envahie par les touristes.


Il vaut mieux venir ici.
Découvrir le palais de Kato Zakros, le plus isolé de tous les sites minoens, il est situé sur la côte est de la Crète, au sud de Palaikastro.


Vue sur la grotte sacrée de Spiliara et sur une partie du palais minoen de Kato Zakros

Myrthos, où nous avons dormi, est une charmante station balnéaire, le village de carte postale séduit le promeneur avec ses maisons blanches et ses ruelles fleuries.


Promenade le long du port.


Les maisons fleuries (hibiscus) du village.

Faire une pause dans le village de Agioi Deka, dont le nom provient des dix crétois chrétiens qui furent martyrisés durant la persécution des chrétiens en l’an 250.


Architecture de style vénitien

Ne pas rater le site de Gortyne qui recèle des vestiges de l’époque romaine, lorsqu'elle était la capitale de l’île. Les lois de Gortyne, gravées dans la pierre sur 2 m de hauteur et 12 m de longueur, constituent l’intérêt principal de la visite.


L'Odéon (petit théâtre d'époque romaine destiné aux spectacles de musique).


Certaines de ces lois étaient très modernes pour l’époque (droit des femmes, des esclaves, divorces, adoptions, crimes sexuels...).

La sérénité du monastère de Vrondissi.


Vue sur les cellules des moines et l'église vénitienne à 2 nefs, l'une pour les catholiques, l'autre pour les orthodoxes.

Dîner crétois à Zaros.


Délicieux lapin crétois servi avec des aubergines confites et des pommes de terre.

Phaistos, le 2ème plus important site minoen après celui de Knossos. Situé dans un cadre somptueux, le site est resté tel qu'il était lors de sa redécouverte par des archéologues italiens en 1900.


Vue sur le site archéologique de Phaistos: au fond la cour dallée et l'escalier monumental néopalatial.

Le site archéologique d'Agia Triada a une histoire complémentaire et étroitement liée au palais minoen de Phaistos.


La place du marché dans la ville minoenne avec les huit magasins sur la droite.

Le charme du monastère d'Odiyitria, un des monastères les plus anciens de Crète.


Discussion à l'ombre.


Eux aussi cherchent l'ombre.

Le petit village de pêcheurs de Matala, connu pour ses grottes qui ont pu servir d'habitats troglodytiques à l'époque préhistorique avant d'être retaillées et utilisées comme chambres funéraires aux périodes gréco-romaine, puis paléochrétienne. A l’époque du "Flower Power", nombreux furent les hippies qui y firent halte. Joni Mitchell, Bob Dylan, Cat Stevens ont utilisé les lieux pendant quelques temps. Aujourd’hui c'est devenu très touristique, dans la rue principale se ne sont que boutiques, pensions, restos…


Peinture au sol dans la rue principale du village.


Dîner en terrasse très agréable.

Vrai coup de coeur sur la route qui mène au village d'Aradéna, en passant par la forteresse et la plage de Frangokastello.


Belle route entre Matala et Frangokastello, traversée des gorges de Kotsifou.


Sur la route, l'église orthodoxe Agios Nikolaos, bâtie dans une cavité rocheuse.


La plage de Frangokastello.


La forteresse de Frangokastello.


La route asphaltée n'a pas moins d'une vingtaine de lacets, pas grand monde pour la prendre.

Le village abandonné d'Aradena marque le début des gorges du même nom. Il se trouve au bout d'un pont métallique (construit en 1986), qu'il faut donc traverser à pied ou en voiture.


Les gorges d'Aradena et les anciens chemins muletiers de part et d'autre.


Le pont que nous allons traverser surplombe les gorges de 138 mètres.


Le village d'Aradena a été abandonné en 1950, je vous en reparlerai dans le carnet de voyage.

Le petit village de montagne de Spili où nous nous sommes régalés d'escargots à l'huile d'olive et au romarin ainsi que de lapin au vin.


La fontaine vénitienne aux vingt têtes de lions.

Le monastère de Preveli, qui donne sur la mer de Lybie, comprend deux parties: le Kato Moni Preveli (le monastère d'en bas), dédié à saint Jean-Baptiste, et le Piso Moni Preveli (le monastère de l'arrière), dédié à saint Jean l’Évangéliste, les deux sont séparés d’une distance d’environ 2 km.
Le monastère a joué un rôle important dans la lutte contre les Turcs mais aussi contre les Allemands. Haut lieu de la résistance pendant la seconde guerre mondiale, il a servi de refuge à des soldats britanniques, néo-zélandais et australiens en attendant une évacuation par la mer. Les deux monastères ont été  fortement endommagés, le 2ème a été reconstruit et le 1er, après des travaux récents, peut à nouveau être visité.


L'entrée du monastère Piso Moni Preveli (XVIe ou XVIIe siècle).


La vue sur la mer depuis les terrasses est magnifique.


Le monastère de Kato Moni Preveli (Xe ou XIe siècle).


Les ruines sont émouvantes quand on songe à l'Histoire qui les lie.


Les gorges de Kourtaliotiko.


La chapelle Agios Nikolaos.

Le monastère d’Arkadi, c'est LE monument à ne pas manquer. Il a été fondé au XIe siècle et occupe une place importante, quasi sacrée, dans l'histoire de la Crète car il symbolise la lutte contre l’invasion ottomane au XIXe siècle.


La façade de l'église du monastère d'Arkadi (XVIe siècle) de style Renaissance, est superbement sculptée.

Découvrir la nécropole minoenne d'Armeni datant de la fin du  minoen récent (1400-1200 av.J.-C).
Plus de 230 tombes creusées dans la roche tendre, ainsi qu'une tombe collective de type Tholos, ont été retrouvées intactes, dispersées sous les arbres à flanc de colline.


La nécropole a été mise au jour en 1969, mais la ville dont elle dépendait n'a pas été découverte. Une de ces tombes contenait des céramiques, des armes, des perles et un talisman portant une inscription en linéaire A. D'autres ont livré d'intéressants sarcophages en terre cuite peinte.


La plupart des tombes sont petites et étroites et s'admirent de l'extérieur.

Flâner dans le quartier historique de Réthymnon, pour découvrir l'architecture aux nombreux éléments vénitiens. Les minarets et certaines  maisons anciennes rappellent également l'occupation turque. Il faut aussi aller voir le phare.


Fontaine Rimondi, construite en 1626, l'eau jaillit de trois têtes de lion.


Le phare turc du XVe siècle

S'attarder à l'intérieur du monastère d'Agia Triada pour son cadre enchanteur, des fleurs, des plantes , des arbres décorent agréablement le lieu.


La façade de l’église de style vénitien, au dessus du portail des inscriptions grecques et latines.


Le cloître du monastère.

Faire une marche dans un cadre sauvage pour découvrir le monastère en ruine de Katholiko. Accessible uniquement à pied au départ du monastère de Gouverneto (fermé à notre arrivée). En route, arrêt à l'ombre dans la grotte de l'ermite saint Jean.


Le chemin est aménagé en escalier et pavé de pierres par endroits mais pas d'ombre.


La chapelle rupestre de Panagia Arkoudiotissa à l'entrée de la grotte de saint Jean l'Ermite.


Vue sur les ruines du monastère avant d'arriver en bas.


Le site de l'ancien monastère est exceptionnel.

Le lagon de Balos s’étend dans la presqu’île de Gramvoussa, sur le cap Tigani, l'endroit est idyllique, surtout lorsqu'on arrive par le haut, en voiture.


La piste de 8km et notre voiture prêtée pour arriver au parking.


Le chemin que l'on prend à pied et qui conduit jusqu'au lagon est le royaume des chèvres.


Vue sur le lagon et l'îlot d’Iméri Gramvoussa.


Elles aussi recherchent un peu d'ombre.


Déjeuner à Kissimos, face à la mer‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌‌

Le monastère-forteresse de Gonia pour sa situation qui offre une vue magnifique sur le golf de Hania. Un très intéressant petit musée à ne pas manquer.


L'église dédiée à la Dormition de la Vierge.


Vue sur Kolymbari depuis la terrasse du monastère.

Partir à la découverte de l'église chrétienne byzantine de la Rotonda à Episkopi,  consacrée à l'archange Michel, et dont l'architecture est unique.


L'édifice principal circulaire est exceptionnel dans l'architecture byzantine. Le diamètre de son dôme diminue vers le haut par paliers successifs. A cette structure ont été accolés plusieurs bâtiments annexes qui constituent un bel ensemble.

Flâner sur le port vénitien de La Canée, connue aussi sous les noms de Hania, Chania ou Xania , puis visiter le centre historique (classé au Patrimoine de l'UNESCO) et se perdre dans ses ruelles au charme certain.


Le calme d'une ruelle  aux maisons de style vénitien.


Vue sur le port et la mosquée des Janissaires depuis la citadelle de Firkas qui abrite le musée de la marine.


La mosquée des Janissaires (1645).


Déjeuner dans un ancien hammam transformé en restaurant (Tamam dans le quartier de Topanas). Murs d'origine, les tables sont disposées autour et dans le bassin central. Très agréable pour sa fraîcheur quand il fait chaud dehors, de plus on y mange très bien.