Forum de voyage

Bonjour,
A voir la falaise, ça doit grimper dans les environs, non ?? Du calcaire bourguignon ??

Est-ce dans le Vercors ?

Peut-être dans l'Ain ?

Eh bien, pas facile celui-là à trouver ! Un autre indice peut-être ?

Donc si on résume, ce "château" se situe à la limite de l'Ain et de... la Savoie !
Je dois dire que faire une petite recherche sur google me démange... mais non je résiste !

Ah oui un indice : cet endroit est à un carrefour......

Si c'est au carrefour de la Balme direction Belley ou la vallée du Rhone.

Je vais essayer de prospecter pour découvrir l'origine de ce "château" !!!!

Je pense comme toi Lotilia mais peut_être que c'est une ruine restaurée ?

J'ai cherché sur l'office du tourisme de l'Ain et de la Savoie mais rien !!

Il s'agit sans doute d'un château, qui barre l’entrée d’un des abris du défilé de Pierre-Châtel, construit en 1744 par Gilbert-Antoine de Seyssel (seigneur du Châtelard et comte de La Balme en 1745) à l’occasion d’une fête qu'il a donnée sur le Rhône en l’honneur de la guérison du roi de France Louis XV.

Voilà le lien où j'ai trouvé les infos sur le site du conseil général de Savoie :
http://www.cg73.fr/index.php?id=1678

Complément d'information sur les festivités organisées par Gilbert-Antoine de Seyssel :

Le 8 novembre 1744 : Antoine Gilbert de Seyssel organise une journée de festivités en l’honneur de son souverain. Avril 1745 : la terre du seigneur de la Balme est érigée en comté de Seyssel

Antoine Gilbert de Seyssel, seigneur de la Balme, du port de Pierre-Châtel et des Bessons, décide d’organiser d’imposantes festivités sur ses terres afin de célébrer le rétablissement du roi Louis XV, tombé gravement malade à la suite de son séjour à Metz. En ce jour du 8 novembre 1744, messes, banquets, concerts et divertissements s’enchaînent donc dans l’allégresse, de l’aube à la tombée de la nuit. Selon la relation qui en a été conservée, « sur les quatre heures, la compagnie fut invitée d’assister à un concert préparé dans une grotte qui est dans le parc de l’autre côté du Rhône » ; il s’agit de la grotte dite « des Romains », dont l’entrée formait « un portique naturel de 107 pieds d’élévation [36 m] et 58 pieds de largeur [20 m] ». Pour les chroniqueurs, cette grotte formait « une des plus vastes et des plus décorées de l’univers » : après un « récitatif de la victoire du roi en Flandres », on chanta la « cantate du soleil vainqueur des nuages ». Au sortir de la grotte, la compagnie - pas moins de 6 000 invités ! - put contempler le Temple de Mémoire, érigé sur le haut d’un rocher en l’honneur de Louis XV, le « plus aimé des rois », ainsi que la statue qu’il abritait, œuvre représentant le souverain sur son cheval, spécialement conçue pour la circonstance par le sieur Montagnon, peintre de l’Académie royale des Beaux-Arts de Lyon. Peu de temps après, monsieur de Seyssel donna le signal du feu d’artifice qui « causa l’admiration et la surprise des plus critiques connoisseurs ». Six mois après cette fête mémorable, Louis XV ne se montra point ingrat : par lettres patentes, il érigea la terre et seigneurie de Balme-Pierre Châtel en comté de Seyssel.

Gilbert-Antoine de Seyssel prononça :« Cette fête mémorable à jamais à la famille de Seyssel parut avoir l’approbation de tous ceux qui lui firent l’honneur d’y assister. Ce jour ne retentit que de joie et de reconnaissance ;l’une et l’autre se démontrèrent par les acclamations sans fin et par des épanchements de cœur qui,ne pouvant être équivoques, en confirmèrent la sincérité »