Forum de voyage

A l'attention d'Indianajohn

A mon tour de mettre ici la superbe photo d'Indiana,avec son accord; je ne sais pas s'il y a une grande différence avec celle de Paul?

Merci à Valerik, à Paul et à Josy.
Si je peux me permettre, c'est le sable de Valérik qui se rapproche de la vraie couleur, la peau des Himba est la mieux rendue avec Paul, quand à Josy un peu moins de saturation et ça sera parfait.

Ben en fait l'idée est, je pense, de partager ici des photos... telles qu'elles sont publiées par l'auteur... Donc : grand merci Indianajohn pour les tiennes, elles sont bien VOYAGE ! Telles qu'elles sont, y inclus celle du concours, lol. Pour parler astuces techniques et retouches, rien n'empêche d'ouvrir un autre post, non ?

Pas toujours facile de rectifier une photo; ici la couleur de peau est modifiée.
Comme Valerik, Paul et Josy j'ai essayé...
La tienne, Indianajohn, a le mérite d'avoir été prise sur le vif, elle donne envie d'aller en Namibie.

Quelques belles rencontres entre femmes.



Un sourire radieux au bord de la rivière Betwa à Orccha au Rajasthan (2005).



Marchandes de délicieux petits beignets farcis aux herbes à Vang Vieng (Laos 2007).



Sur un marché Hmong traditionnel au Laos (2007).


Une villageoise lao débite les branches de bambous qui seront farcies de riz gluant, un délice! (Laos 2007).



Pas de costume traditionnel mais juste une coiffe bleue qui rappelle que la couleur indigo est celle préférée des Buyi (Province du Guizhou, Chine 2012).



Dans un village yi où ,dans une cour intérieure, plus de 100 personnes sont attablées pour célébrer les funérailles d'un habitant. Nous sommes un peu gênés de troubler cette cérémonie mais déjà on sort une table et des chaises afin que nous puissions nous restaurer avec eux. Ces villageois sont accueillants et souriants, n'hésitant pas à poser avec leurs enfants pour les photos, comme cette mamie fière de nous présenter son petit-fils (Chine, province du Yunnan 2012).



Au monastère de Labrang (Région de l'Amdo, Tibet historique), cette Tibétaine est en train de ramasser de la bouse de vache qui, lorsqu'elle sera en forme de galette et sèche, servira de combustible (Tibet 2015).


Ces deux femmes transportent de la bouse de vache séchée (Tibet 2015).



Arrêt dans la pharmacie de médecine traditionnelle tibétaine. Cette nonne, médecin, prend le pouls aux 2 poignets pour évaluer le rythme cardiaque (le mien est bon, je peux continuer de grimper en altitude! Par les pouls elle va se faire une idée de l'état des organes pleins (cœur, poumon, rate, foie, reins) et des organes creux (estomac, intestin grêle, gros intestin, vésicule biliaire, vessie, organes sexuels). Le diagnostic est surprenant quand elle demande si vous avez bien un problème à tel ou tel organe et que cela se révèle positif! (Tibet 2015).



Dans le village fortifié de Bajiao, près du monastère, une nonne et deux personnes âgées profitent un peu du soleil. Au Tibet, l’ordination complète pour les femmes n'a pas été transmise. Avant l'invasion chinoise de 1959, il y avait 27 000 nonnes pour environ 592 000 moines (tibet 2015).



A Lhassa, devant l'entrée du temple du Jokhang, ces jeunes tibétaines en costume traditionnel attendent pour entrer à l'intérieur (Tibet 2015).



A Gyantsé, au monastère de Pelkhor Chöde, rencontre avec une sympathique tibétaine (Tibet 2015).



Au col du Karo-La, à 5 013m, une Tibétaine nous propose ses petits cubes de fromages de dri (femelle du yak), ceux-ci ne sont pas trop secs mais n'ont pas beaucoup de goût (Tibet 2015).

Icare, tes photos sont magnifiques

oui c'est la que j'ai pris cette photo. Le petit train existe toujours mais il est dorénavant interdit de voyager sur le toit. Sans doute trop d'accidents vu le parcours qu'il emprunte, deja à l'intérieur pas très rassurant par endroit.

Icare tes photos sont émouvantes et magnifiques à la fois !!! Merci pour ce superbe partage !.

Merci Ranger
La difficulté que j'ai eue dans le traitement de cette photo, c'est qu'en voulant diminuer la luminosité du fond, celui-ci devenait jaune et en même temps la peau des Himbas s'assombrissait. C'est le cas des photos corrigées de Josy et de Ranger.
Je pense que la meilleure méthode serait celle de Paul; ne pas toucher aux personnages en les "découpant",  et après correction de la luminosité du fond il faudrait corriger la couleur de la terre qui n'est pas jaune, mais un ocre très clair.
Mon application est: ACDsee
Il me semble que la photo corrigée d'Icare se rapproche de la réalité.

la copine a Globephil (sa photo du concours)
dans le désert du Thar

Quelques sourires népalais en 2013.
Toutes ces femmes sont extrêmement courageuses, je pense souvent à elles depuis le dernier séisme d’avril 2015.



Des femmes préparent les offrandes pour la prière tout près du sanctuaire de Swayambunath à Katmandu.



C'est la fête de Teej, appelée la fête des femmes au Népal. Il s'agit pour toutes les femmes mariées de jeûner, prier et faire ses dévotions à Shiva de façon à protéger leurs époux de la mort, des accidents et de la maladie. C'est un acte de foi et un gage de longue vie pour les maris.



Offrandes et prières à Hanuman, le "Dieu-Singe" hindou. Il trône sous un dais, drapé d’une longue cape rouge et garde l’entrée principale du palais Hanuman Dhoka. Son visage est dissimulé sous une épaisse couche de sindur, une poussière rouge, également utilisée pour appliquer la tikka, le point rouge apposé sur le front, et mélangé avec de l'huile de sénevé, une graine de moutarde. Ce dieu enlève les douleurs et réalise les souhaits. Il favorise également les succès militaires. Tous les matins, comme cette femme, les fidèles viennent déposer des offrandes sous forme de grains de riz, de monnaie ou de petits bouts de papiers comprenant leurs voeux à réaliser.



A Pashupatinath, cette dame me présente du riz et me demande de la photographier, les Népalais sont vraiment d'une extrême gentillesse!



Dans un village une jeune femme sèche ses cheveux, l'autre prépare tranquillement le repas.



La tikka de couleur noire est sensée protéger du mauvais oeil. De couleur grise, il s'agit généralement de cendres, symbole de bûcher funéraire. Lorsque les femmes sont veuves, elles ne peuvent plus porter la tikka rouge.


Cette jeune fille va bientôt être mariée. Dans la culture newar, les filles sont mariées trois fois. Le premier mariage, appelé "lhi" en newari ou "Bel Sanga Bibaha" en népali, consiste à "marier" la fillette de sept ou huit ans au fruit d'un arbre sacré (l'arbre bel), une espèce de très grosse pomme dure et granuleuse. Le deuxième mariage, unie l’adolescente au soleil. Ce mariage se nomme "Bara Tayegu" en newari et "Gufa Rakhne" en népali. Les filles séjournent douze jours avant leurs menstruations dans une pièce. Seules les femmes sont autorisées à leur rendre visite, il leur est strictement interdit d’être en contact avec le sexe opposé. Le troisième mariage consiste pour la jeune fille à entrer dans la vie conjugale avec sonr époux (humain). Les trois cérémonies s'accompagnent de tous les rites habituels et les femmes, ainsi que la mariée, sont toujours parées de superbes saris rouges.



Un moment privilégié et émouvant pour moi; dans le temple de Shiva (nous sommes 4 personnes) où se déroule le cérémonial du mariage de ces deux jeunes gens. Il s'agit d'un mariage arrangé, ils vont apprendre à se connaitre et peut-être vont-ils s'aimer, c'est mon plus grand souhait pour eux.



Au temple hindou de Pashupati Kiranteswo, dévotion à Mûshika, l'animal-véhicule de Ganesh, à qui l'on peut aussi confier des voeux qui seront transmis à la divinité.



Sur la route de Bandipur, installées devant la maison, les femmes préparent souvent le repas dehors.



Tôt le matin, il fait encore frisquet, nous sommes à la fin de l'automne.



Près d'un pont suspendu que nous devons traverser, rencontre avec cette maman et sa fille .


Une jolie rencontre à Panauti, inutile de vous préciser que cette dame newar a beaucoup de succès (on peut la voir tous les jours et elle pose volontiers pour les photos).


Coquetterie féminine.


Lessive au bord de la rivière.


A Dhulikhel, un autre mariage arrangé. Une cérémonie très codifiée, yeux baissés, visage fermé pour la mariée, tous deux écoutent religieusement les paroles des anciens.


Un beau sourire newar.


Toilette dans une rue de Bhaktapur, les mamans savonnent énergiquement les enfants qui sont habitués.


Le transport du bois se fait toujours à dos d'hommes... et de femmes et les charges semblent identiques pour les deux. Je reste dubitative devant ces deux femmes chaussées de tongs, quel courage!


On voit souvent les mamans et les grands-mères pratiquer des massages aux bébés à l'huile de moutarde.


Dans le village de Bungamati.



Dans le village de Khokana, assise devant sa porte, cette dame écrase des graines de moutarde.


Deux adorables mamies au visage empreint de douceur.


Corvée d'eau avec le sourire au monastère Samye Jedren, pour filles.

Quel triste sort pour certaines femmes de notre monde. Je pense spécialement aux mariées indiennes qui bien souvent suivent, apeurées et la larme à l'œil un futur époux qu'elles ne connaissent pas pour aller vivre dans une famille inconnue. J'en ai vu souvent qui avaient l'air térrifiées. On va exiger d'elles beaucoup de travail et de soumission. Vos photos nous montrent des femmes faisant de durs travaux, quelle chance pour une femme de vivre en France !