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Surtout pas d'argent ! Il vaut mieux leur donner des stylos, leur acheter à manger ou des vêtements.
Pour ma part j'étais venu avec une boite pleine de stylo et des petites savonnettes et ça a plus à beaucoup de monde.
J'ai toujours beaucoup de difficulté lorsque je suis en voyage avec les dons de stylos, cahiers et autres "babioles" qui ne nous coûtent pas grand chose, je suis convaincu que pour vraiment aider mieux vaut chercher une association locale reconnue et dynamique, qui est au fait des besoins, et faire un "vrai" don.
Le sentiment de bon samaritain est moins présent mais aller à la rencontre des gens et de leurs besoins est tout aussi enrichissant.
Je ne suis pas trop d'accord pour donner directement stylos, savons et cahiers : je préfère donner soit à des associations locales, soit à des ONG qui travaillent en relation avec les associations. Il y à 17-18 ans, lors d'un trek au Népal, j'ai trouvé dommage que le long des chemins de trek, les enfants soient toujours entrain de réclamer stylos, bonbons, ruppees... Ca créer un très mauvais rapport entre nous "les touristes" et les gens du pays.
moi aussi je suis d'accord avec toi, zazamau. A force de recevoir des stylos tout le temps les enfants peuvent devenir agressifs quand on ne leur donne rien. De plus ça les habitue à devenir dépendants des touristes et c'est malsain.
Personnellement j'essaye de donner dans les dispensaires locaux. Cela va du stylo au tube d'aspirine et je sais que cela ne sera pas revendu au marché noir mais ira directement aux personnes qui en ont besoin. Je reste aussi en contact avec ces dispensaires et lorsqu'il y a une demande précise j'essaye d'y repondre dans mes possibilités.
C'est une bonne solution également. Travaille tu dans le domaine de la santé pour t'intéresser plus aux dispensaires qu'aux écoles apr exemple qui sont pour le voyageur de passage plus visibles ?
Je travaille dans le social, mais ce n'est pas ce qui me pousse à "travailler" avec eux je ne peux pas envoyer de médocs dans les écoles, alors que dans les dispensaires il y a toujpours une personne habilité pour les redistribuer à ceux qui en ont besoin. Cela ne m'empeche pas de donner les traditionnels cahiers et autres stylos dans les ecoles et des ballons de baudruche aux enfant que je rencontre au hasard de mes pérégrinations.
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