Le monastère entretient toujours la mémoire de Ioannis Markakis (1788-1829), un moine intrépide, protecteur zélé des chrétiens brutalisés par les Turcs. Ordonné prêtre, il fut contraint de quitter le monastère après avoir tué un janissaire qui avait insulté sa famille. De ce jour, il fut appelé Xopateras (le père-exclu) et devint une légende après le drame dont il fut le protagoniste, et dont le monastère fut le théâtre. En février 1829, informé de l’assaut programmé contre le monastère d’Odiyitria pour fraternisation avec les rebelles, Xopateras et ses hommes combattront durant trois jours et trois nuits dans la tour du monastère aux côtés des moines, avant de se faire massacrer par les Turcs en surnombre : ces derniers le décapiteront et ficheront sa tête au bout d’une pique, portée en triomphe dans les campagnes environnantes.
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