D’après les résultats d’une enquête récente, le "champignon chenille" constitue la principale source de revenus d’un tiers des agriculteurs et des éleveurs tibétains. Un nombre croissant d’éleveurs délaissent leur activité traditionnelle pour vivre de la cueillette. Plus les foyers sont pauvres, plus leur dépendance à ce champignon devient forte. Le phénomène a pris une telle ampleur qu’il est devenu nocif pour l’environnement. Auparavant on trouvait des champignons à partir de 3 500 mètres d’altitude. Aujourd’hui, il faut grimper à plus de 4 500 mètres. Il y a vingt-cinq ans, on en cueillait de 20 à 46 au mètre carré; aujourd’hui, de 1 à 5 seulement. Les Tibétains disaient autrefois pour plaisanter que leurs vaches et leurs moutons se nourrissaient de champignons chenilles, mais ce n’est plus le cas. A l’époque, les éleveurs ne voulaient pas des petits champignons, aujourd’hui, ils déterrent tout ce qu’ils trouvent : les petits, les cassés, tous ont de la valeur.
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